L’illusion est parfaite, mes frères et soeurs Car le programme répète toujours les mêmes erreurs La paix ne veut plus de cette planète Peuplée d’êtres qui se maltraitent L’espèce est menacée par sa survie Le puit de la vie est contaminé à l’oxyde de souffrance Entre l’extermination et le salut, macère l’infection Check la vie qu’on mène, merde Mais check les vies qu’on malmène Dans cette époque où les piliers tombent Ça prend moins de guts pour piller tout l’monde Tous sous l’emprise de l’allégeance, Donc tous civilisés qu’en apparence Aliéné, au-delà de la volonté L’humanité comporte 21 siècles De gains et de pertes De cycles et d’époques De science et de foi De règles et de lois D’amour et de haine De bons coups et de faux-pas Successions de combats Déception qui foudroie 2000 ans d’histoire pour 2000 ans d’espoir Et la dérive des continents se poursuit Toute cette évolution nous désunis Trop d’miles à la ronde Trop de vies tombent trop à pic Les tactiques sadiques éradiquent À coup de balles ou à coup d’bombes À chaque frappe y’a des têtes qui tombent Tous sous l’emprise de l’allégeance Donc tous civilisés qu’en apparence Aliéné, au-delà de la dignité L’humanité comporte 21 siècles De gains et de pertes De cycles et d’époques De science et de foi De règles et de lois D’amour et de haine De bons coups et de faux-pas Successions de combats Déception qui foudroie Le legs universel, notre héritage C’est la VIE, et le TEMPS La CONNAISSANCE et l’amnésie Le LANGUAGE et la vacuité C’est l’ESPOIR et la détresse C’est la TERRE et la propriété C’est l’ABONDANCE et la carence C’est l’ÉNERGIE et l’inertie C’est la LIBERTÉ et l’oppression L’humanité comporte 21 siècles De gains et de pertes De cycles et d’époques De science et de foi De règles et de lois D’amour et de haine De bons coups et de faux-pas Successions de combats Déception qui foudroie (3x)

Cause I gotta make it my way (2x) Tous vulnérable devant l’éternel Je continu à gratter pour pas finir comme Pernell Hors de question que ma mission je la fail Je ferais tout maintenant pour me remettre en selle Croire en mes convictions c’est mon rituel J’finirai mes jour dans le jardin d’Éden Tenir le cap sans me mettre à genou Prier tous les jours pour rester debout Tous les jours au combat Je m’efforce de marcher droit Pour me prouver que je fais le poids Quand je quitte, je foudroie I believe in me Oui je tiens à prouver que rien n’est impossible Tu m’as donné la vie Maman merci T’as fait de mon un homme Papa merci Maintenant que j’ai la vie à ma merci Combien de temps ce règne me sera-t-il permis Cause I gotta make it my way (2x) Tu fais des choix, tu fais des pas, tu bouges ou tu reste là Pis tu t’demandes pourquoi ça marche pas Lâches les demandes, passe aux commandes, pense à comment te rendre jusque-là où tu rêve d’être Pour l’inédit fait l’inédit, joue ton propre rôle Soit l’érudit de la survie Encaisse tous les coups d’épaule Joue les coudée franches À coup d’éclat de rire emploi la sommes de tes acquis Malgré l’absence de garanties C’est focus ou fuck it, ou tu t’entêtes ou tu quittes I believe in me Oui je tiens à prouver que rien n’est impossible Tu m’as donné la vie Maman merci T’as fait de mon un homme Papa merci Maintenant que j’ai la vie à ma merci Combien de temps ce règne me sera-t-il permis Cause I gotta make it my way (2x) À la merci de nos propre envies Désormais on connais le prix Papa Maman on vous remercie De nous avoir donné la vie, d’avoir fait des compromis D’avoir fait en sorte que l’on prenne le pli Ce n’était pas hérésie Désormais nous sommes Instruit, construit, sûr qu’on à fait le trie Aujourd’hui à la merci Compte sur les doigts de la main les vrai amis Protecteur jusqu’à la mort des valeurs de la famille À vaincre sans péril, la gloire est sans honneur S’accomplir et survivre, se gagnent dans la douleur À vaincre sans péril, la gloire est sans honneur S’accomplir et survivre, se gagnent dans la douleur Cause I gotta make it my way (4x)

Né à Comeau-Baie Né bâtisseur, né métisser Né sur la Côte-Nord, né de contreforts De rotor et stator J’ai grandi sur les lèvres de l’horizon Porté par l’alizé, bercé, par ses lames de fond À creuser les tourbières et les carrières À pêcher les rivières Au milieu d’une plantation de conifère On m’a nourri de caribou, d’orignaux et de cerfs De fruits sauvages, d’érable et de fruits de mer Je viens d’un vaste fief D’un esquinté relief D’une région forteresse Réservoir de richesse J’suis d’une ville née hier D’une culture ouvrière Où l’exode rural y est populaire Je saluerai toujours la terre des Innues et des Naskapies Une contrée singulière, mon repère solitaire Rempli de souvenirs et d’imaginaire Tu peux sortir un gars d’la région, mais pas la région du gars Bro, j’ai grandi dans l’bois, stress moi pas Chez-nous on shine et sort le char, pour une virée au quai Le temps d’une bouffée d’air à deux papiers Chez-nous c’est la plage et les marées Si tu ne sais pas d’où vient mon nez C’est qu’le créole est Nord-Côtier J’ai du Gendron dans mon DNA Je viens d’un vaste fief D’un esquinté relief D’une région forteresse Réservoir de richesse J’suis d’une ville née hier D’une culture ouvrière Où l’exode rural y est populaire Je saluerai toujours la terre des Innues et des Naskapies Une contrée singulière, mon repère solitaire Rempli de souvenirs et d’imaginaire Sur la Côte-Nord, tout trafic transit par un port Le littoral s’étend de l’Atlantique au fjord Cette pépinière minière diffère, mais indiffère encore Est-ce un hasard que la misère et le nord y sont synonymes encore La 138 nécessite un pontage routier Son artère est bloquée, son arythmie est datée Ce temps d’attente est meurtrier 30 années d’anémie de profit pour la colonie Je viens d’un vaste fief D’un esquinté relief D’une région forteresse Réservoir de richesse J’suis d’une ville née hier D’une culture ouvrière Où l’exode rural y est populaire Je saluerai toujours la terre des Innues et des Naskapies Une contrée singulière, mon repère solitaire Rempli de souvenirs et d’imaginaire

Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Chez-nous les portraits de famille ont les traits tissés Notre héritage est un alliage complexe et façonné Enfant de l’amalgame, je sais que l’union fait la force Comme le laiton, le bronze, l’acier, la fonte, et l’inox À tous les jours, les coutures de la toile menacent de céder Le potentiel de charge individuelle est excédé La maladie est létale L’état de droit est en phase terminale Conduis par le phénomène de la vie Détruit par le culte de l’économie Piégé par les promesses de l’alchimie L’humanité progresse encore en dépréciant la vie en perpétuel dénis La trame est la même sur tous les continents Le cannibale humain échappe toujours au châtiment Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Dans ma culture, on naît métissé, Et nous sommes : liés par le sang, liés par le temps Et la vie dont chacun de nous dépends Et nous sommes : liés par le sang, liés par le temps Et la vie dont chacun de nous dépends La politique est périmée depuis la féodalité Elle s’oppose encore à la réforme et la modernité Elle n’a pas l’éthique, ni l’honnêteté Pour générer la vertu, cultiver le contenu Cette soi-disant élite est mythomane Elle nie le drame et le censure par cryptogramme Le peuple ébloui par la voltige ne réponds plus au danger de l’immoralité perpétuée Dans cette démocratie, le peuple est neutralisé Dépouillé du pouvoir de se déterminer Mais qui des vous a signé pour nous ce prétendu mandat d’invalidité Un citoyen inculte est un citoyen passif Pour qui le temps recule, pour qui le sang coagule Obligé d’obéir au délire conçu pour abrutir Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Dans ma culture, on naît métissé Et nous sommes : liés par le sang, liés par le temps Et la vie dont chacun de nous dépends On a divisé l’atome et décodé le génome Afin de dompter la nature dans son royaume Perdu dans l’âge du numérique, dans l’ère égocentrique La vie objectivé, pour la rentabilité Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Ça manque à ta culture, ça manque à ma culture C’qui manque à la culture, c’est le manque de culte cure Dans ma culture, on naît métissé Et nous sommes : liés par le sang, liés par le temps Et la vie dont chacun de nous dépends

« Je réponds, qu’on ne doit opposer la force Qu’à la force injuste et illégitime et à la violence Que quiconque résiste, dans quelque autre cas, s’attire une juste condamnation, Tant de la part de dieu que de la part des hommes! » — Jean-Jacques Rousseau Pour la défense des hommes et des femmes La vie nous donne des ailes ou des armes, des lettres et des larmes Des livres et des gammes Il nous faut attiser la flamme afin de torréfier la hargne Pour exalter l’élixir de la liberté On dit que nul n’est au-dessus des lois Mais la formule cumul le désarroi Malgré les chartes, et les actes, et les traités Les droits de l’homme sont contestés Tu sais la violence, elle, est salissante Elle entache la salive, le sang et les cendres Mais l’indécence c’est le poids des carats car Sur la balance, la vie ne sert pas de contrepoids Tant de rage de carie dans tant de corps d’émail Tant de rage de carie dans tant de corps d’émail Tant de rage de carie dans tant de corps d’émail Pour la défense des hommes et des femmes La vie nous donne des ailes ou des armes, des lettres et des larmes Des livres et des gammes Il nous faut attiser la flamme afin de torréfier la hargne Pour exalter l’élixir de la liberté Une injustice reconnue, maintenue, est un crime insidieux assidu Et si l’état perpétue le délit, Et que le monde, per capita, s’y allie L’infraction est alors systémique, la contrainte morale est totale et étatique Qui se tait consent, concède sa conscience, censure sa présence, et endosse la violence Tant de rage de carie dans tant de corps d’émail Tant de rage de carie dans tant de corps d’émail Tant de rage de carie dans tant de corps d’émail Pour la défense des hommes et des femmes La vie nous donne des ailes ou des armes, des lettres et des larmes Des livres et des gammes Il nous faut attiser la flamme afin de torréfier la hargne Pour exalter l’élixir de la liberté Combien de pères et de mères en colère tortionnaires à désensorceler Combien de frères et de soeurs en douleur arbitraire à décontaminer La misère est sincère et bien enracinée La violence est prospère et personnalisée La peur est clandestine et insonorisée À l’étage de l’État, la négligence est acceptée Pour la défense des hommes et des femmes La vie nous donne des ailes ou des armes, des lettres et des larmes Des livres et des gammes Il nous faut attiser la flamme afin de torréfier la hargne Pour exalter l’élixir de la liberté

Depuis que tu es, tu tends à saisir le bonheur Depuis que tu es, t’essaies de survivre afin de vivre Dès la naissance, l’urgence est à l’autonomie Aller respire, ici ça commence par un cri À partir d’aujourd’hui, tu dois te construire, selon ton héritage Que tu le veuilles ou non Connais les origines de ta constitution Maintenant, sois qui tu veux malgré les conditions Puisque le fruit ne tombe jamais très loin de l’arbre Que la nature d’un être humain est malléable Il te faudra discerner entre le bien et le mal Car même parmi les tiens tu trouveras l’inexplicable Il te faudra défendre ton individualité Affirmer ton identité En prouver l’authenticité Il te faudra préserver ton intégrité De toutes les influences, qui s’opposent tes libertés Laissez-moi jacter Je ne dirai pas de balivernes Toutes libertés à un prix Je survivrai quoiqu'il advienne Au passé, au présent, et puis au futur Je vivrai chaque seconde comme si c’était la dernière (2X) Puisque la vie est si fragile et éphémère Que l’exercice du temps n’est pas acquis, mais reste à faire Ne jamais négliger le pouvoir de la volonté Ne jamais oublier le mystère de la destinée Ne vie pas dans l’attente, même si ça te tente Il faut que tu le sentes, rentre dans la danse Il te faudra chérir l’amour qui t’est offert T’y accrocher d’une main de fer Aimer sans détour, partager dans l’humour Avant le dernier tour Laissez-moi jacter Je ne dirai pas de baliverne Toutes libertés à un prix Je survivrai quoiqu'il advienne Au passé, au présent, et puis au futur Je vivrai chaque seconde comme si c’était la dernière (2X) Cartes en main faut faire tes dièses Façonnent-les comme de la terre glaise Authentique ne faire rien pour que ça plaise Tu as toutes tes chances de tirer la fève Saisit l’occase tant que tu as encore le temps La vie un livre ouvert qui n’attend que toi à présent Le jeu en vaut la chandelle Ce n’est pas de la chance c’est un fait Garder l’endurance n’est pas permis à tout le monde en effet Donc plusieurs hypothèses si tu relâches il n’y aura pas d’appel Le secret de cette vie est bien l’amour et reste universel On en a juste changé les règles Non ce n’est pas une mise en scène On récolte ce que l’on sème le résultat de tant d’années de peine Que je récite dans mes 16 Comme si je marchais sur la braise Je n’ai que ça ç’a m’apaise Laissez-moi jacter Je ne dirai pas de baliverne Toutes libertés à un prix Je survivrai quoiqu'il advienne Au passé, au présent, et puis au futur Je vivrai chaque seconde comme si c’était la dernière (2X)

La volonté nous détermine Non pas l’instinct ni l’objet Le courage ou la lâcheté seule Pour nous distinguer Car l’honneur, le Vrai, celui qui coûte le respect N’a d’authentique que la gloire de son propre reflet Alors t’est qui, t’es qui, c’est qui qu’t’es C’est qui qu’t’es en privé, décrypté Alors t’es qui, t’es qui, c’est qui qu’t’es Et si le temps des temps durs continus Allons-nous maintenir le coup Serons-nous encore nombreux debout Serons-nous sûres Serons-nous dignes Serons-nous libres Dominons nos peurs pour notre propre survie Condamnons tous l’horreur qui nous estropie La vie n’est pas un leurre L’ambition nous anime Elle nous mène et nous inspire La quête de richesse et de pérennité Et puisque le pouvoir est l’outil de l’impunité Et qu’il gouverne par le courage et la lâcheté Pour l’équilibre il n’y a qu’une seule mesure sûre Corrigez les impairs connus Alors t’es qui, t’es qui, c’est qui qu’t’es c’est qui qu’t’es, seul, face à l’humanité Car si le temps des temps durs continue Allons-nous maintenir le coup Serons-nous encore nombreux debout Serons-nous sûres Serons-nous dignes Serons-nous libres Dominons nos peurs pour notre propre survie Condamnons tous l’horreur qui nous estropie La vie n’est pas un leurre Si la passion et l’appétit nous fait défaut Que l’ambition n’est qu’un désir vacant De quelques mots stériles Alors qui de nous assurera le vacarme As-tu l’espoir et l’endurance Car il le faudra As-tu l’audace et la confiance De braver l’effroi À toi de fixer les limites ou l’on te dépossèdera De ton intégrité et jamais personne ne s’en gênera As-tu l’espoir et l’endurance Car il le faudra As-tu l’audace et la confiance De braver l’effroi À toi de fixer les limites ou l’on te dépossèdera De ton intégrité et jamais personne ne s’en gênera Car si le temps des temps durs continue Allons-nous maintenir le coup Serons-nous encore nombreux debout Serons-nous sûres Serons-nous dignes Serons-nous libres Dominons nos peurs pour notre propre survie Condamnons tous l’horreur qui nous estropie La vie n’est pas un leurre!

À l’origine, tout est question d’émotion La raison pure dominée par les passions Le pur et dur trafiqué pour la fiction Alors l’hypocrisie démocratise la trahison Handicape l’évolution, dédicace à profusion Tous les récits finissant en queue d’poisson Toutes intentions part authentique Pour finir apathique et cynique en pratique Gare aux loups, gare aux fous C’est l’impasse, gare à vous Gare aux loups, méfiez-vous C’est la vanité, l’ennemi de l’humanité Cette arrogance qui nous mène par le bout du nez Intolérante à la dignité Belligérante sans impunité Le monde est fou, ce monde est fortuit Car cette étoile accueille encore la vie Une vie, sacrifiée à s’affranchir Asservi à la barbarie, avec le sourire Gare aux loups, gare aux fous C’est l’impasse, gare à vous Gare aux loups, méfiez-vous Plus rien n’immunise contre l’hommerie et ses artifices Et quand les valeurs faiblissent Que tous les coeurs durcissent Comment apaiser l’asphyxie Du mépris qui sévit À coup d’ineptie, d’ataxie, d’atonie, tous et toutes étourdi par l’anesthésie Gare aux loups, gare aux fous C’est l’impasse, gare à vous Gare aux loups, ressaisissons-nous